

chroniques vestimentaires et futiles d'une passionnée de mode qui crée des fois avec ses dix doigts
jupe Paramita, tshirt H&M, ceinturon (?)
Tout ça est tout de même un peu long, il serait bon que je pense à fleurir jambes nues si je veux espérer obtenir un teint quelque peu halé pour l'été.... Bon je retourne au fond de mon vestiaire voir ce que je peux trouver, bon week end prolongé à vous heureux pontistes et pour les autres ça fait quand même un jour de farniente en plus!
Bref lors d'une virée en ville avec mon homme à la recherche d'une robe d'été pour petite chérie dans une adorable boutique (dont il faut que je vous parle un jour parce que les vestiaires d'enfants c'est aussi important), je tombe en arrêt sur les panneaux "ventes privées" dans la vitrine d'une de mes boutiques favorites depuis mes années lycée. On y trouve du Vanessa Bruno, Isabel Marant, Paul et Joe, See by Chloé et j'en passe. J'entre donc dans la caverne d'Ali Baba et découvre des portants remplis de vêtements de la saison dernière à moitié prix. Mon sang ne fait qu'un tour et je me mets en quête de mon péché mignon : une robe ! Je vous passe les détails de la session d'essayage, pour une fois je me suis donné le temps d'essayer tout un tas de marques que je ne croise souvent que dans les magazines ou les boutiques du web.
Et au final après moult hésitations je suis repartie avec cette robe Marc by Marc jacobs, repérée par mon homme(donc validée aussi) à laquelle je n'aurai pas forcément porté attention au premier coup d'oeil. (Oui moi j'avais plutôt craqué pour une robe très croisière eighties couleur mandarine, le truc facile à mettre et passe partout quoi...). Et pourtant cette ligne façon robe chemisier un peu sixties, cet imprimé paisley ( j'adore le paisley), bon sang mais c'est bien sur elle est faite pour moi ! En plus avec ce type de robe nul besoin d'en faire des tonnes pour se sentir habillée, et elle se marie parfaitement avec du denim, du PBJ au trench, tout pour plaire non ?....
Cinéaste, vidéaste, musicienne, scénariste, actrice et écrivain, cette américaine au talent multifacettes, élevée à Berkeley, s'est fait remarquer en 2005 avec son premier long métrage "Me, you and everyone we know". Auteur de plusieurs courts métrages et de performances multimédia, elle se situe à la croisée des chemins du cinéma et de l'art contemporain. Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas vu, une séance de rattrapage s'impose et ça tombe bien puisque son film est diffusé ce soir sur Arte. Cette comédie insolite et inclassable sur les aventures de Christine Jasperson (interprétée par Miranda) et de tous les autres habitants du voisinage d'une banlieue américaine où se mêlent divorcés, retraités, ados en quête d'expériences m'avait touchée et fait exploser de rire aussi, par la grace et la finesse de son ton si personnel. Entre humour excentrique et cocasse, mélancolie et rêverie, Miranda July nous parle de la solitude des êtres et de la difficile quête pour trouver chaussure à son pied (au propre comme au figuré d'ailleurs).